La RDC se prépare à connaître un nouveau cycle électoral au cours de cette année 2023. Les marges de manœuvres ont déjà commencé, avec notamment les opérations d’enrôlement des électeurs. Cependant, il y a une semaine, le président de la République a soulevé quelques doutes quant à la réelle tenue des élections suite à « la persistance de la guerre à l’est du pays. Ceci risque d’hypothéquer le processus électoral en cours », avait dit Felix Tshisekedi à Genève.
Des propos qui résonnent dans l’opinion comme une fuite en avant. L’opposition en remet une couche avec une dose d’agressivité « Nous rappelons à M. Félix Tshisekedi que le mandat qu’il a usurpé, comme tout le monde l’a confirmé, prend fin le 23 janvier 2024 à minuit, » assène Martin Fayulu qui se montre dur à cet effet « Qu’il y ait élections ou pas, il doit faire ses valises et partir à cette date là. Nous ne transigerons pas sur le délai constitutionnel », lit-on sur le compte Twitter du deuxième de la dernière présidentielle.
La position du gouvernement est claire pour l’instant : Pas d’élections sans la partie Est. D’où les gros efforts de rétablissement de la paix dans la région pour que les élections soient réellement inclusives.
Ernesto-Che Ibrahim