Le député national Bertin Mubonzi, président de la commission Défense et Sécurité a conduit le vendredi 4 mars 2022, auprès du speaker de l’Assemblée nationale, le bureau de sa commission qui est allé échanger avec le speaker de la chambre basse du Parlement sur les préparatifs de la session de mars et surtout aborder les questions de défense et sécurité après l’évaluation de la mise en œuvre de l’état de siège, surtout avoir écouté tous les acteurs de terrain impliqués dans la mise en application de l’état de siège et des évaluations de terrain.
Au sortir de cette audience, le président Mubonzi a circonscrit le cadre général de cette rencontre qui a eu lieu à quelques heures de la rentrée parlementaire de mars 20222.
« Ce sont les vacances parlementaires, la situation sécuritaire de notre pays ne nous a pas permis d’être vraiment en vacances, parce qu:on travaillé d’arrache-pied, on a été au four et au moulin.Certains collègues étaient même sur le terrain pour essayer de comprendre la situation de plus près et être prêt pour le session de mars, de manière à apporter des solutions à tous ces problèmes d’insécurité que nous observons à l’Est de la République et ainsi permettre à la vision du chef de l’État, qui est celle de restaurer la paix et l’autorité de la État à lEst du pays puisse devenir une réalité ».
La rencontre avec le speaker de la Chambre basse du Parlement était donc une occasion pour le bureau de la commission Défense et Sécurité d’échanger avec lui pour que nous puissions déjà préparer les choses et savoir comment nous allons aborder certaines questions, La rencontre a permis de se faire une idée claire de là manière dont nous allons aborder la session de mars dans le secteur qui est le nôtre, à savoir la défense et la sécurité », a déclaré en substance Bertin Mubonzi.
S’agissant de la pétition contre le bureau Mboso, la Commission Défense et Sécurité rétablit la vérité : « Ce n’est pas de la responsabilité du président de l’Assemblée nationale d’appliquer ces recommandations ».
C’est désormais clair! Les auteurs de la motion contre le bureau de l’Assemblée nationale qui circule sous le manteau depuis un temps au motif que le président Mboso a refusé de mettre en application les recommandations sur la mise en oeuvre de l’état de siège dont de la surenchère et une récupération de mauvais goût sur des questions aussi importantes que celles ayant trait à la survie de la nation.
Les propos sont du professeur Jacques N’Djoli, 1er vice président de la commission Défense et Sécurité, au sortir de l’audience au cabinet du président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, ce vendredi 4 mars 2022.
Le député Jacques N’Djoli a estimé que la problématique de l’état de siège, en ce qui concerne l’Assemblée nationale, sa « commission Défense et Sécurité a travaillé pendant plus de deux mois pour écouter l’ensemble des acteurs qui sont impliqués dans la mise en œuvre de l’état de siège. Après évaluation, nous avons soumis nos conclusions à la plénière et des recommandations ont été formulées à l’attention du gouvernement. Ce n’est donc pas la responsabilité du président de l’Assemblée nationale d’appliquer ces recommandations qui ont été faites à l’Exécutif, conformément aux prescrits de la Constitution » a-t-il coupe net.
Par ailleurs, a-t-il enchaîné, « la commission ne s’est pas arrêté la, elle a accompagné le gouvernement sur le terrain dans les deux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Après des évaluations sur le terrain, nous avons formule des recommandations ».
Au groupe de ceux qui veulent se procurer, coûte que coûte la tête de l’honorable président de l’Assemblée nationale, le député recommandé ceci: » Il faut éviter la surenchère et de la récupération politique sur des dossiers aussi sérieux que la survie de la nation »
Ce point-là, la commission, sans pression aucune, ni considération, a discuté avec le président Mboso pour voir comment elle va aborder ces questions à la session de mars.
Et puisqu’elle a formulé des recommandations adoptées par la plénière, la commission se propose de rencontrer l’exécutif pour qu’elle puisse faire l’état des lieux de la mise en oeuvre de ces recommandations sur le plan technique.
PATRICK MALA