Kinshasa :Les Commissions Justice et Paix de la CENCO et de l’ECC s’alignent sur la logique d’accompagner les institutions du Pays

Le révérend Maurice Mondengo de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) et Mgr Donatien N’Shole, Porte-Parole de la Conseil Épiscopal National du Congo ( CENCO) ont conduit, ce mercredi 09 mars 2022 auprès du président de l’Assemblée nationale, les commissions Justice et Paix de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) et la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).

Ceci, dans le cadre de la mission que ces deux Eglises se sont assignée d’accompagner les institutions du pays.

« Ce sont les deux commissions Justice et paix de l’ECC et de la CENCO, accompagnées du révérend Maurice Mondengo et Mgr Donatien N’Shole qui sont venues voir le président de l’Assemblée nationale. C’est dans le cadre de la mission que les deux Eglises se sont données pour accompagner les institutions du pays et pour le cas d’espèce l’Assemblée nationale, dans le cadre du processus électoral. Nous sommes habités par un seul souci : avoir des élections crédibles, inclusives et apaisées dans le délai constitutionnel, en 2023. » S’est exprimé Mgr Donatien N’Shole, porte-parole de la délégation.

A en croire Mgr Donatien N’Shole, les deux commissions ont travaillé à la feuille de route présentée par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) qui a mentionné quelques contraintes, lesquelles engagent le Parlement.

Ces contraintes sont d’ordre juridique, financement des élections, volonté politique.

De son côté, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso est conscient de la réalité et que la stabilité du pays, dans les années à venir dépendra beaucoup de ce qui reste à faire dans le cadre, surtout légal du processus électoral.
Il a mis en place, nous a-t-il dit, un groupe de travail pour y réfléchir, tout en rappelant à ce groupe-là que l’enjeu majeur de l’analyse du traitement des projets de lois relatifs, c’est d’avoir des élections inclusives, apaisées dans le délai constitutionnel.

Pour cela, on devait mettre de côté tout ce qui peut servir de prétexte pour aller au-delà du délai constitutionnel, poursuit-il.

Nous sommes là pour manifester notre volonté d’accompagner le pays, mais sans donner du crédit à ce qui amènerait le pays dans des difficultés.

PATRICK MALA

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