La programmation de la proposition de loi à la plénière de ce jeudi 14 avril, fait monter la tension.La Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC) s’oppose farouchement à l’examen de ce texte. Pour cette formation politique dirigée par l’ancien ministre des Relations avec le Parlement, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, la nouvelle loi électorale ne peut-être votée par le Parlement avant de vider la question relative à la loi sur la CENI, qui divise encore la classe politique.
Lisanga Bonganga estime que l’heure n’est pas à aligner cette proposition de loi pour son examen qui intervient au moment où la société civile et les acteurs politiques de l’opposition decrient le manque de concensus.
A cette occasion, la DYSOC insiste aussi sur la tenue des élections dans le respect du délai constitutionnel, en 2023.
Notons que les réformes électorales en RDC divisent toujours la classe politique. Certains analystes, craignent que les évènements malheureux de janvier 2015 se reproduisent.
PKM