L’acte II du débat général sur la proposition de loi portant modification de la loi électorale s’est joué, lundi 25 avril 2022, dans la salle des Congrès du Palais du peuple sous la houlette de Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, président de l’Assemblée Nationale.
A cette occasion, le speaker de la Chambre basse du Parlement a indiqué que le débat général sur la proposition de loi se poursuit. A ce sujet, a-t-il rappelé, après son économie présentée par ses coauteurs, le jeudi 14 avril 2022, ils sont arrivés à la phase des interventions des députés lors de la séance du vendredi 22 avril courant. Mais à la suite de la motion de procédure, du député national Masanga Étienne, l’assemblée plénière a souverainement décidé d’étendre cette étape sur trois jours afin de permettre aux députés inscrits sur la listes des intervenants d’exprimer librement leurs préoccupations.
« C’est pourquoi nous avions suspendu nos discussions à près du 24è orateur sur les 75 demandes de parole enregistrées », dit Christophe Mboso.
« Pour cette séance, a-t-il enchaîné, il sera question de poursuivre avec le deuxième groupe d’intervenants parmi lequel, 25 orateurs sont prévus aujourd’hui ».
Pour l’essentiel, le débat général tourne autour du maintien de la proportionnelle. Pour ce qui est de la suppléance, la majorité des députés soutiennent que qu’on laisse a l’élu la liberté de choisir son suppléant. D’autres ont plaidé pour la représentativité de la femme, des personnes vivant avec handicap et celle des peuples autochtones pygmées à 5%. Pour le candidat président de la République, d’autres encore veulent intégrer dans le texte, la dimension être Congolais de père et de mère.
Cellcom A.N