Les élus nationaux se sont retrouvés, ce mardi 26 avril 2022, pour la 3è plénière d’affilée consacrée au débat général sur la proposition de loi électorale.
L’acte III a enregistré le retour encore timide des députés du Front Commun pour le Congo (FCC) qui avaient quitté l’hémicycle, exigeant un consensus autour des réformes électorales avant d’entamer le débat général sur la proposition de loi du G 13 soumise à l’appréciation de la représentation nationale.
Les députés FCC Adolphe Lumanu, Josué Mufula, Alfani Matshozi, et Ida Kitwa pour ne citer que ceux-là.
Christophe Mboso a demandé que leur retour soit salué par la plénière et les a félicités pour ce geste qu’il a qualifié de « républicain ».
Du haut de son perchoir, le président de l’Assemblée nationale a lancé cette boutade : « bakomesana (Ils vont s’habituer, ndlr). Ce sont des vrais républicains. Babandi kozonga (Ils commencent à revenir, ndlr).
Dans son communication, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a donné une orientation du débat à l’issue de la 3è journée en ces termes : « En suivant d’abord, les intervenants du dernier groupe des orateurs, ensuite les réponses de co-auteurs (G13) aux préoccupations soulevées par les honorables députés, à l’issue de ces réponses qui interviennent après quatre jours de débat, l’assemblée plénière pourra se prononcer en toute responsabilité quant à la recevabilité de cette proposition de loi ».
Dans leurs amendements, la plupart des élus ont mis un point d’honneur sur l’élection des gouverneurs et sénateurs. Pour eux, le candidat gouverneur et sénateur doivent être élus par les députés provinciaux et le candidat gouverneur doit être avant tout un député provincial. Un autre groupe a proposé que l’âge du candidat sénateur soit fixé à moins 45 ans ou traîné une longue expérience.
Le député national Memas Matuku a, de son côté, incité la fiabilité, la crédibilité et la transparence du processus électoral. Pour y arriver, il a proposé l’institutionnalisation de la sanction au sein de la Central électorale, notamment pour le président de la CENI et ceux qui interviennent dans la certification des résultats des élections.
Des députés FCC présents dans la salle des Congrès ont pris la parole. Josué Mufula, par exemple, a proposé la suppression du seuil électoral et demandé que soit intégrée dans la loi sous examen la possibilité pour le chef de l’Etat de procéder à la mutation des gouverneurs de provinces.
A l’issue du débat général sur la proposition de loi électorale, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a fait le décompte de 90 intervenants.
Les co-auteurs de la proposition de loi, soit le G13, ont sollicité 72 heures pour rencontrer les préoccupations soulevées par leurs collègues députés autour de ce texte majeur qui organise les scrutins en RDC.
Cellcom A.N