Les morts n’en finissent pas d’être comptées dans la province de l’Ituri. Les miliciens de CODECO commettent les exactions des civils sans défense, les forces de l’ordre sont aux abonnés absentes alors qu’une attaque sanglante est signalée. La société civile locale tire la sonnette d’alarme.
Dimanche dernier, les atrocités ont été commises dans le secteur de Blankete au sein d’une mine d’or. 52 personnes civiles ont été exécutées par les rebelles, brûlant quelques unes dans les cases, même les bébés n’ont pas été épargnés.
Au réveil de ce mardi, des nouvelles afflictions causées par les assaillants qui ont encore tué 14 autres civils et un militaire dans un camp de déplacés à Djugu dans la nuit de lundi à ce mardi 10 mai. Les images sont sensibles, la plupart des victimes ont été tout simplement décapitées à coup de machette.
La société civile en Ituri ne cesse de tirer la sonnette d’alarme auprès des autorités « comme ils ne sont pas inquiétés ( les rebelles ndlr), ils peuvent encore attaquer d’autres sites« , prévient Dieudonné Lossa Dhekane, coordinateur de la société civile « si on peut tuer comme ça les gens au quotidien, un jour le président va se réveiller à Kinshasa, il n’y aura plus personne en Ituri« , s’inquiète-t-il. Cette province est sous état de siège depuis une année.
Ibrahim B