Quatre mois après son arrestation, François Beya s’est présenté ce vendredi 3 juin devant la haute cour militaire siégeant en audience foraine à la Prison Centrale de Makala. L’ancien conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité à est poursuivi pour tentative de complot, et d’atteinte à la sûreté nationale, ainsi que pour outrage à la personne de Felix Antoine Tshisekedi. Injures, incitation de plusieurs militaires à l’indiscipline et surtout dissimulation des informations « sur des projets ou actes de trahison ou d’espionnage » sont parmi des griefs à charge de l’ancien bras droit du président de la République.
Pour sa défense, Mr Sécurité a confié les responsabilités aux chevronnés en la matière notamment les avocats Kabengela Ilunga et le professeur Raphaël Nyabirungu qui représentent également Vital Kamerhe et Matata Ponyo. Les instructions faites, la partie de l’accusé a plaidé pour la médiatisation du procès. Requête à laquelle la Cour militaire n’a pas accédé séance tenante.
Voulant marquer le territoire à l’entame de la procédure, les avocats de François Beya ont émis la demande de liberté provisoire. Le procès a été renvoyée à une semaine, soit au 10 juin 2022.
Bin Ibrahim B