Incroyable victoire du Gabon sur la RDC ce samedi soir au stade des Martyrs. Les Panthères, avec le coeur et l’abnégation ont fait plier les congolais (0-1) à l’occasion de la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2023. Un goût de la revanche a été de nouveau amer pour les Léopards.
C’est une dinguerie fâcheuse
Ce match est une drôlerie surprenante. Les circonstances dans lesquelles il a eu lieu, sont plus étonnantes, rien à contester du succès mérité par le Gabon. Bloquée à Barcelone depuis jeudi suite à des problèmes techniques de l’avion affrété, la délégation gabonaise a réussi sa course contre la montre. Plus de 7 heures de vol pour arriver à Kinshasa à 3 heures du coup d’envoi. Au forceps, Guelor Kanga et ses copains débarquent au stade des Martyrs pendant que les Léopards s’échauffent depuis 10 minutes.
Dans la tête, c’est là que ce match s’est joué. À la demande de reporter le match de 24 heures, la FECOFA s’oppose vigoureusement, très rassurante de la forme des joueurs. Le Gabon, sans son sélectionneur principal Patrice Neveu et quelques joueurs cadres, se surpassent dans un stade des Martyrs sans public si ce ne sont les officiels dépités du désolant spectacle sur l’aire de jeu. L’imprévisible survient à la 25e minute. Le coup de tête de Warren Shavy est insaisissable pour Joël Kiassumbwa qui s’incline.
Ce Cuper est un dépassé
Avec malice au milieu de terrain où Guelor Kanga, le plus congolais de Gabonais fait des misères au pays de ses parents, la défense résiste. La RDC est à côté de la plaque. L’équipe manque de tout, imagination et efficacité malgré l’armada d’attaquants testés lors de ce match.
Rien de probant proposé, même si le match devrait durer deux heures, il semblait inimaginable de voir le but de congolais dans ce match. La défaite est logique, le niveau paroxysmique du sélectionneur Hector Cuper est atteint. Le vieux argentin s’obstine dans ses positions ubuesques « je ne pense pas que je suis en danger », se conforte-t-il à la fin du match. Pourtant, ses idées de jeu n’ont jamais été clairement impactantes. Elles précipitent, par contre, ces Léopards vers l’aven le plus lugubre.
Bin Ibrahim B