Triste mais c’est bien la réalité sur le terrain. La cité frontalière de Bunagana, dans le Nord-Kivu est sous contrôle des rebelles M23 et leurs alliés depuis le lundi 13 juin, à la suite des vifs affrontements qui ont poussé les forces loyalistes de la république a reculé d’un cran. Mais il s’agissait d’un repli stratégique, à en croire un officier de l’armée congolaise. Le lieutenant-colonel N’Djike Kaiko Guillaume, porte-parole des FARDC dans la cité concernée, a dans un message relayé sur les réseaux sociaux, rassuré que le repli des soldats congolais dans les affrontements avec les rebelles M23 était une tact pour protéger les civiles. « Le repli des Forces Armées de la République Démocratique du Congo à Bunagana est purement tactique, de manière à ne pas faire des victimes côté population civile comme c’était le souhait des Rwandais. Toutefois, nous rassurons la population que les FARDC sont dans la zone et contiennent l’ennemi. Nous allons incessamment mettre ces Rwandais et leurs fils hors du territoire national ». Quelques heures avant, le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, avait pour sa part, lancé un message fort, dénonçant cette nouvelle provocation du Rwanda. « L’armée rwandaise a cette fois, décidé de violer l’intangibilité de notre frontière et l’intégrité de notre territoire en occupant la cité frontalière de Bunagana. Les FARDC tireront toutes les conséquences qui s’imposent et défendront la patrie », a-t-il dit. Isaac-Robert B