La situation sécuritaire au Nord-Kivu est caractérisée par la recrudescence des affrontements entre les forces loyalistes et les miliciens du M23 combattant sous la bannière du Rwanda. Les faits de l’implication du pays de mille collines sont avérés malgré qu’il les nie. Pour l’heure, les signaux sont au rouge, le gouvernement est prêt à tout.
Lors du conseil des ministres, le président de la République a d’abord réaffirmé « sa ferme volonté d’instaurer une paix durable à l’Est de notre pays et sans porter préjudice aux efforts déployés sur le terrain par nos forces de défense et de sécurité qu’il félicite de manière très soutenue », rapporte la ministre de la culture qui a lu le compte rendu du conseil des ministres.
Sur le mécanisme à adopter pour combattre l’ennemi, Felix Tshisekedi « a fait observer que la voie diplomatique demeure l’option idéale et privilégiée, sauf pour ceux des groupes armés considérés comme terroristes et pour lesquels la voie militaire reste comme la seule option », a fait savoir la ministre Catherine Kathungu.
Bin Ibrahim B