La sortie médiatique de Jean-Marc Kabund du lundi dernier, où il s’en est pris violemment au chef de l’Etat et à son ancienne famille politique UDPS fait jaser au sein de la classe politique congolaise. L’ancien vice-président de L’Assemblée Nationale s’attire la foudre.
Le bureau de la chambre basse du Parlement entre également en jeu pour condamner avec fermeté les propos qu’il qualifie d « injurieux, diffamatoires et outrageants tenus à l’endroit du chef de l’État, L’Assemblée Nationale et à d’autres institutions de la République ». L’oral du député national est considéré comme « une infraction d’outrage au chef de l’État et devrait interpeller les autorités judiciaires compétentes », indique un communiqué signé par le rapporteur adjoint du bureau de L’Assemblée Nationale.
Dans sa communication, celui qui se prénomme « Héritier idéologique » d’Etienne Tshisekedi, avait révélé que le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo avait déjà ficelé un plan de glissement de deux ans sans que les élections de 2023 ne soient organisées. Ce sont des » contrevérités et des mensonges… ce n’est que de la fantasmagorie de l’honorable Jean-Marc Kabund » précise le communiqué qui condamne le « comportement irresponsable propre à un pervers narcissique ».
Ce faisant, à dater de ce jeudi 21 juillet, le bureau de L’Assemblée ouvre un dossier disciplinaire contre Jean-Marc Kabund. Ça ne sent pas pour le nouveau leader du parti politique Alliance pour le Changement.
Bin Ibrahim B