Depuis le lundi 25 juillet, la population de la ville de Goma a pris à partie, les bureaux de la MONUSCO. C’est un mouvement des jeunes et vieux en colère, brûlant des pneus et scandant des chants hostiles à la mission onusienne accusée de « complice » dans l’insécurité qui n’en finit pas dans le Nord-Kivu et dans toute la partie Orientale de la RDC.
Dans la matinée de ce mardi, les manifestants sont à nouveau sortis de leur tanière. Les affrontements avec les forces de l’ordre dépêchées ont été rudes. Certains civils y ont perdu leur vie.
Le porte-parole parole du gouvernement central renseigne qu’il y a eu au moins 5 morts et une cinquantaine des blessés dans ces manifestations. Patrick Muyaya promet d’y revenir dans la journée avec Khassim Diagne, représentant du secrétaire général de la MONUSCO en RDC.
#RDC : #Goma au moins 5 morts, une cinquantaine des blessés, nous reviendrons dans la journée avec @k_diagne dans un #BriefingSpecial sur le bilan humain, matériels ainsi que les conséquences à tirer. Nous ferons aussi le point du processus de retrait déjà entamé de la @MONUSCO.
— Patrick Muyaya (@PatrickMuyaya) July 26, 2022
La tension est à son paroxysme à Goma. La population réclame le retrait sans délai des éléments de la MONUSCO, jugés non seulement incapables de mettre fin à la guerre à l’Est, mais également soupçonnés d’être de mèche avec les ennemis de la République.
Isaac-Robert B