C’est le grand désamour entre la population congolaise et les troupes de la Monusco. Des manifestations tous azimuts exigeant le départ des forces onusiennes du territoire congolais suite à leur passivité face aux guerres que subit le pays, sont intenses et parfois meurtrières dans la partie Est.
Le secrétaire général de l’ONU a condamné avec fermeté les violences qui ont visé les bases des casques. Des violences « au cours desquelles des individus et des groupes sont entrés de force dans les bases et se sont livrés au pillage et à la destruction des biens des Nations-Unies, tout en pillant et en incendiant des résidences du personnel des Nations-Unies », regrette António Guterres.
Dans le même communiqué des Nations-Unies, les autorités congolaises sont mises en garde « Toute attaque dirigée contre les casques bleus des Nations-Unies peut constituer un crime de guerre et appelle les autorités congolaises à enquêter sur ces incidents et à traduire rapidement les responsables en justice »
Depuis trois jours, la tension est à son comble dans les villes de Goma, Butembo ou encore Uvira. Des manifestations anti Monusco.
Bin Ibrahim B