Depuis fin juillet, Jean-Marc Kabund est dans les collimateurs de la justice pour des propos qualifiés de diffamatoires et outrageants envers la personne du chef de l’État et des institutions de la République. Ce jeudi, le député national était attendu au bureau de L’Assemblée Nationale avec comme « objet le réquisitoire du procureur général près la Cour de Cassation tendant à obtenir l’autorisation des poursuites et la levée des immunités contre vous ».
Rendez-vous zappé par l’ancien premier vice-président de la Chambre Basse du parlement. Par contre, il demande la surséance de cette procédure en évoquant l’article 101 de la constitution qui énonce » qu’aucun parlementaire ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, jugé ou détenu en raisons des opinions pour votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions. »
Jean-Marc Kabund a déjà été entendu une fois par le procureur général près la Cour de Cassation. Le nouvel opposant au régime dont il était un lieutenant de haut rang suggère à L’Assemblée Nationale de patienter « la clôture de l’instruction judiciaire du dossier car j’aimerais avoir un procès équitable. » Une demande qui pourrait ne pas trouver satisfaction lorsque l’on sait que le bureau de la chambre basse du parlement s’était senti heurter par les déclarations de Jean-Marc Kabund lors de son point de presse. Toutefois, une autre audition est prévue le 9 août.
Bin Ibrahim B