Les députés nationaux membres de la commission Environnement, Tourisme, Ressources naturelles et Développement durable (ETRNDD) ont auditionné les réponses du directeur général du Service d’assistance et d’encadrement de l’exploitation miniere artisanale et petites échelles (SAEMAPE)
DG Jean Paul Kapongo Kadiobo qui est venu éclairer la religion des députés membres de cette commission parlementaire.
Au sortir de cet exercice de redevabilité, M. Kapongo Kadiobo s’est exprimé en ces termes « Je remercie les honorables députés pour leur hospitalité. Cela a été pour moi un privilège de faire ce passage historique et d’une histoire de ma propre vie comme nous avons initié une réforme au niveau de notre service. Nous avons présenté aux députés les difficultés auxquelles bute ce service et nous avons sollicité leur accompagnement envie de la matérialisation de cette réforme ».
Au nombre de ces difficultés, M. Kapongo Kadiobo a énuméré, entre autres, les interférences, les difficultés financières, celles liées a la technicité et à la logistique ainsi que le non respect des textes, de l’hygiène et sécurité dans l’environnement d’exploitation. Saemape s’occupe de l’encadrement technique et financier de tout ce qui concerne des artisanaux qui exercent dans les coopératives minières en vue d’une exploitation artisanale harmonieuse.
De son côté, le député Constantin Mbengele, président de la commission, a déclaré qu’à l’issue de cette audience, la commission s’est rendu compte de l’importance de ce service dans la gestion du secteur en RDC.
Pour lui, « il n’est pas normal que dans un pays qui regorge d’autant de richesses du sol et si sous-sol que ce soit des expatriés qui exploitent et s’enrichissent alors que les Congolais qui vivent sur cette terre, avec un sous-sol riche et qui soient toujours pauvres, jusqu’à manquer le minimum vital ». En invitant le DG de SAEMAPE, les députés ne savaient pas que ce service pour le développement du secteur minier en RDC.
Ce service d’encadrement et d’assistance sera accompagné par la commission pour l’aider à résoudre ses problèmes d’application des textes, d’interférences et d’ingérences extérieures et celui des ressources financières auxquelles il n’accède pas ainsi que les facilités en termes d’accessibilité sur le terrain à des coopératives.
Un service aussi important mais qui ne bénéficie du soutien des autres services du même ministère sur le plan de sécurité, financier et technique, a regretté par ailleurs M. Constantin Mbengele.
Cellcom AN