Drame à Kinshasa : Drapeau en berne, un autre deuil national

Après les pluies meurtrières de la nuit du mardi 13 décembre à Kinshasa, les chiffres officiels ont été communiqués par le gouvernement au terme d’une réunion de crise autour du premier ministre. 120 personnes ont péri dans les inondations. Très peiné, un deuil national de trois jours a été décrété à dater de ce mercredi 14 décembre. Un deuil général qui intervient quelques semaines après celui en lien avec le massacre de l’est.

Le bilan officiel fait également état de 38.787 ménages inondés, 280 maisons écroulées et 64 nouvelles têtes d’érosion dans la ville. Le gouvernement a ainsi décidé « de la démolition des constructions anarchiques dans la ville qui empêchent l’évacuation des eaux de pluie. »

Entre civisme et prise de conscience collective, Gentiny Ngobila conseille sur  » l’impérieuse nécessité de respecter les règles urbanistiques en s’abstenant de construire sur les sites dits non aedificandi, de jeter les immondices dans les rivières et dans les caniveaux dont le rôle est de faciliter notamment l’évacuation des eaux de pluie et non de recevoir des ordures de quelque nature que ce soit »

De Washington, le président de la République a écourté son séjour. Dès ce jeudi après son entretien avec le président américain Joe Biden, Felix Tshisekedi va rentrer à Kinshasa pour s’imprégner sur place de l’affligeante situation

Marc-Ernesto B

One thought on “Drame à Kinshasa : Drapeau en berne, un autre deuil national

  1. Nos autorités doivent être plus responsables et réglementer les constructions à kinshasa, parce que tout le monde construit comme ça le chante y compris les autorités qui sont censés prêcher par l’exemple.

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