Les grandes manœuvres pour l’élection présidentielle de 2023 sont déjà activées. Les candidats annoncent leurs couleurs pour la succession de Felix Tshisekedi, président de la République, qui sera lui-même en lice. Ce dernier qui a constaté le divorce avec son partenaire Moïse Katumbi ce vendredi après-midi « J’ai dit au-revoir à l’Union sacrée. »
Sans ambages, l’ancien gouverneur du Katanga affiche déjà ses ambitions « Je dois sauver un peuple en danger. Je vais être candidat, mais je dois faire avaliser ma candidature au congrès de notre parti le 19 à Lubumbashi », dit-il rappellant son passage à la tête de l’ex-puissante province du Katanga « Je vais être candidat parce que j’ai une vision pour mon pays et j’ai un bilan quand j’étais gouverneur ».
Moïse Katumbi présente un tableau sombre du pays sous la gestion de Felix Tshisekedi « le bilan est chaotique ». Avec lui, le Congo ira-t-il mieux ? Il se le permet « je vais être un président qui ne pleure pas, mais celui qui va trouver des solutions pour le pays (…) Il y a des choses à faire: les infrastructures à refaire, l’armée, l’emploi ».
Diriger la RDC comme chef de l’État, cela gouverne l’esprit de MCK depuis une dizaine d’années. Si proche si loin, Katumbi va-t-il forcer le destin pour porter le costume du sixième locataire de la cité de l’Union Africaine. Sera-t-il c’est lui prêtera serment le 24 janvier 2024. Tout est possible mais à condition de compétir
Marc-Ernesto B