Après avoir conféré avec la délégation de la CETA, le speaker de la Chambre basse du Parlement a eu des échanges riches et productifs avec une délégation du Comité de sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies.
Conduite par Michel- Xavier Biang, représentant permanent de la République gabonaise auprès des Nations unies et président du Comité de sanctions du Conseil de sécurité, la délégation des Nations unies.
Au terme de cette entrevue, Michel-Xavier Biang a déclaré ce qui suit: ‘Cette visite est classique. L’année dernière, le président du comité de sanctions a séjourné en RDC. Et chaque année, le comité est sur le terrain pour s’enquérir de la mise en oeuvre du régime de sanctions prises par le Conseil de sécurité dans le cadre de la résolution 1533. C’est donc dans ce cadre que nous sommes venus pour rencontrer les forces vives de la RDC. Et les collègues membres de la délégation, je viens d’avoir le privilège de rencontrer le président de l’Assemblée nationale pour un échange riche et productif ».
Il a ajouté que ce genre d’échanges productifs permettent de recueillir de l’Assemblée nationale toutes les informations nécessaires pour nourrir la gouverne du Comité de sanctions et fournir des éléments d’appréciation actualisés au Conseil de sécurité des Nations unies. ‘Le mandat du comité de sanction est clair.Nous devons nous assurer que le régime de sanction, de façon principale concerne, les groupes armés qui sont frappés d’embargo sur l’achat des armes. Notre mandat est donc de rassembler documenter tout ce qui se passe dans l’ensemble de temps de ce régime de sanctions, afin d’éclairer et fournir des éléments d’appréciation au Conseil de sécurité. Et nous n’avons aucun doute que tous les éléments que nous allons rassembler seront utiles et importants pour les décisions à prendre dans un proche avenir », a renchéri par ailleurs M. Biang.
Le fait qu’une délégation du Conseil de sécurité soit en visite en RDC en ce moment particulier où le pays est agressé par le Rwanda, c’est tout un message. « Le Conseil de sécurité est là, c’est tout un message. Le Congo est membre des Nations-Unies et nous travaillons pour que la paix et la sécurité soient le quotidien du Congo », a-t-il conclu son propos.