La plénière de ce jeudi 19 Octobre, à l’assemblée nationale, était celle de vie ou mort pour le ministre des transports, Chérubin Okende. Au bout du compte, rien de cassé, tout s’est passé dans le calme, Chérubin Okende repart du Palais du Peuple la tête haute. La motion de défiance le visant a été rejetée au terme d’un débat électrique entre députés nationaux.
Les soixante de signatures récoltées a suffi pour rendre la motion valable à un débat en plénière. Son initiateur, le député Babanga Anicet était convaincu d’obtenir la tête de Chérubin Okende, malheureusement. Le dossier avions non achetés, la faillite de Congo Airways, la grève à Société Transco, le retard inexplicable dans l’impression de permis de conduire… C’est la liste non exhaustive des griefs retenus contre l’un des fidèles de Moise Katumbi, dans le gouvernement des Warriors.
Après ses explications devant la représentation nationale, Chérubin Okende a repris place pour assister au débat qui a opposé les élus du peuple. Des arguments croisés, contradictoires, le ministre de transport a eu des voix pour et contre lui. À la fin de ce débat républicain, l’inopportunité et les vices de cette motion ont été mis à nu par ceux qui n’ont pas adhéré à la démarche de Babanga Anicet.
Même Christophe Mboso soupçonné d’être dans le coup, n’a pas eu d’autre choix que de laisser s’exprimer les porteurs de la voix du peuple. À la place de faire tomber sa cible, la motion de défiance est tombée elle-même, caduque. La majorité de députés nationaux a été favorable à son rejet. Chérubin Okende s’en sort immaculé, et peut remercier les députés Léon Nembalemba dit « Papa Molière » l’intrépide Delly Sessanga et le professeur Jacques Ndjoli. Tous ont démontré que la motion n’a pas lieu d’être, car chargée d’erreurs tant dans le fond que la forme.
Isaac-Robert B