Il s’est lancé officiellement la cérémonie de la 27e conférence mondiale sur le climat de l’ONU (COP 27) à Charm el-Cheikh (Egypte). L’accent est mis sur les questions d’adaptation, celle en lien avec les mesures de réduction de l’exposition et la vulnérabilité des pays et populations aux effets du changement climatique.
Occasion saisie par la RDC pour exiger plus de pragmatisme « Il n’est plus question d’aller aux discours. Nous voulons quelque chose de concret. Au niveau du fonds d’adaptation, nous avons aussi besoin que cela soit orienté dans les recherches scientifiques pour que les chercheurs nous donnent avec des éléments précis le degré des pertes et dommages que nous avons subis dans nos pays et la capacité que nous avons avec nos forêts, nos minerais stratégiques qui aident à l’atténuation de la température », avance Eve Bazaiba qui veut du concret à l’issue de ces travaux « Nous voulons qu’au sortir de la COP 27 que nous ayons des éléments concrets et fiables avec des indicateurs objectivement vérifiables pour dire voici ce qu’a été le fonds d’adaptation avant la COP 27 et voici ce qu’il est devenu à la clôture de la COP 27 », recommande la vice-première ministre de l’environnement.
Cette COP 26 est l’antichambre des discussions qui se poursuivront en 2024 devant d’aboutir à une décision finale. N’empêche aux participants, principalement les pays dits solutions de faire entendre leur voie sur la logique existante dans le secteur d’environnement en termes d’aides financières. La RDC propose le radical changement de paradigme » Nous devons quitter l’aide au développement en matière de fonds climat pour aller dans un partenariat gagnant-gagnant, il est exclu que les pays industrialisés commencent à nous accorder des dons alors qu’ils ont besoin de nous. Ils sont responsables de 80% de pollution dans le monde », souhaite Eve Bazaiba sous un ton sérieux et déterminé.
Le Fonds d’adaptation au changement climatique en vigueur (FACC) est alimenté, pour l’essentiel, par une taxe internationale fondée sur le Mécanisme de développement propre (MDP) mis en place par le Protocole de Kyoto pour financer des projets ou des programmes d’adaptation au changement climatique dans les pays en développement.
Bin Ibrahim B