Main tendue et situation politique aux abois, la République Démocratique du Congo manifeste depuis des décennies, un handicap dans le lancement d’un élan de dynamisme politique visant à améliorer les conditions socio-économiques. Le pays est gangréné par un vent de dépendance idéologique qui met à profit l’émergence du système d’alliances et le parrainage occidental.
En effet, si le travail valorisant n’existe que de nom, la rémunération adéquate en est pour autant non existante. La dégradation de la situation sociopolitique est à la base de l’émergence de plusieurs anti-valeurs chocs qui salissent l’image de l’État et sapent le pouvoir de l’autorité suprême. Les biens publics sont donc utilisés à des fins exclusivement personnelles, de quoi salir l’image de l’administration congolaise.
« Une autorité reniant son pouvoir»
En République Démocratique du Congo, l’autorité est reconnue pour son caractère à attendre l’aide l’extérieur. À la place de mettre un système de gestion sain, la RDC est reconnue pour ses multiples détournements orchestrés par les personnalités publiques.
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D’ailleurs le renoncement du pouvoir par l’Etat se manifeste dans la gestion des affaires internes lorsque nous examinons les questions sécuritaires, économiques, sociétales, etc. Lors de son entretien avec RFI et France 24, le secrétaire général de l’ONU Antonio Gutteres demandait au pays de Lumumba de travailler en interne pour résoudre le problème d’insécurité à l’Est de la République. Dans le même ordre d’idée, l’ancien président Français François Hollande a lors de son passage à Kinshasa souligné que la paix au Congo ne peut venir que de l’engagement de RDC. À en croire ces deux hommes de l’élite politique mondiale, la RDC ne doit compter que sur lui-même.
Alors que les voix se lèvent pour rappeler le dirigeant congolais à l’auto prise en charge, la classe politique ne cesse d’augmenter les voyages diplomatiques à la recherche de la paix.
Jules Alingete, «le serviteur d’un enfant éternel »
L’inspecteur général des finances, chef des services Jules Alingete présentait, ce mercredi 28 septembre, devant le parlement belge les progrès réalisés par la RDC. Alingete expliquait au parlement belge comment s’organise la lutte contre la corruption, l’état des lieux et les stratégies retenues dans chaque secteur avec un évident constat de mégestion criant à tous les niveaux. Parmi les principales stratégies arrêtées il y a notamment le contrôle a priori, fait remarquer l’inspecteur chef des services.
Un jour avant, l’IGF était devant la commission européenne, où il s’était livré au même exercice. Jules Alingete avait reçu l’appuie des services de l’Union européenne pour la patrouille financière afin d’empêcher les détournements financiers.
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La question que se pose l’opinion est celle de savoir jusqu’à quand le pays sera t-il en train de rendre des comptes ? La République se retrouve à ce jour dans la posture d’un enfant éternel obligé de toujours fournir des rapports aux parents après la réalisation des travaux. Si l’indépendance congolaise est un fait réel, l’autonomie face à l’occident tarde encore à venir. La main mise de l’occident dans l’administration congolaise démontre combien le pays est un enfant éternel à l’égard de certains pays du Nord.
GH Iyabel