Kigali au Rwanda, les dirigeants du Football du monde se réussissent en Congrès de la FIFA. Après la validation d’une nouvelle formule de la Coupe du Monde qui passe de 32 à 48 nations à partir de 2026, l’instance a, sans surprise réélu Gianni Infantino à sa tête.
Pas besoin d’un vote véritable, l’Italo-Suisse a bénéficié d’un tonnerre d’applaudissements de ses pairs qui le reconduisent à la tête de la Fédération Internationale de Football Association pour un nouveau bail de quatre ans (2023-2027). Infantino était candidat unique à sa propre succession, en présentant le bilan financier de l’organisation comme son meilleur argument électoral. Il génère des revenus commerciaux à travers l’élargissement et la création des compétitions faisant de la FIFA « une machine à cash« .
À la tête de la FIFA depuis 2016 en succession de Sepp Blatter, Infantino pourrait y rester jusqu’en 2031 selon les statuts de l’instance qui a verrouillé son empire à triple tour, sauf scandale.
Ernesto-Che Ibrahim