L’escalade des violences entre les FARDC et les rebelles du M23 a un impact direct sur la vie des déplacés, particulièrement les enfants. Depuis la fin du mois de mars, au moment de la reprise intense des hostilités entre les belligérants, plus de 158.000 personnes dont la moitié sont des enfants ont abandonnés leurs habilitations dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo, quatre d’entre-eux ont perdu la vie, des actes barbares condamnables commis contre des innocents.
En plus des atrocités, la scolarité est ainsi mise en mal. Selon un communiqué de l’UNICEF, « environ 41.000 enfants déplacés âgés de 3 ans à 17 ans ne vont actuellement pas à l’école et près de 29.000 enfants sont privés d’éducation, car leurs écoles sont occupées par les personnes déplacées. On estime que 652 enfants ont été séparés de leurs parents ou gardiens depuis mars 2022 ».
Victimes de détonations, des fuites incessantes et des conditions de vie précaires, les enfants sont traumatisés par la violence, « ils ont besoin de soins psychosociaux ». Malgré les difficultés rencontrées pour accéder aux zones touchées en raison de la situation sécuritaire « l’UNICEF a été en mesure d’apporter une réponse de première ligne aux familles déplacées et nous allons intensifier notre aide dans les prochaines semaines », a déclaré Jean Metenier, Coordinateur de l’UNICEF pour l’Est de la RDC.
Bin Ibrahim B