Désigné depuis 2019, La RD Congo devait organiser les jeux de la francophonie en 2021 mais les contraintes sanitaires les firent reporter à 2022 d’abord, avant qu’un deuxième report ne les programme pour 2023. Malgré ces deux reports, la directrice du Comité international des Jeux (CIJF) chancelle entre inquiétude du retard constaté dans l’organisation et l’espoir que le gouvernement accélérera les travaux.
Au Micro de Radio France Internationale, Zeina Mina n’a pas maquillé ses inquiétudes ; Il faut être franc, averti-elle, Là, nous sommes à un an des Jeux et il y a un souci important autour du village qui va accueillir les athlètes, notamment. A ce jour, il n’est pas prêt. Nous en sommes encore aux fondations. Donc, il est important qu’il y ait une décision très rapide, de la part du gouvernement, pour nous proposer une option permettant d’accueillir les Jeux de la Francophonie et ses athlètes et artistes.
La directrice constate qu’il y a des avancées mais reconnait surtout la lenteur dans l’exécution desdits travaux. Aujourd’hui, on peut dire que les travaux des sites sportifs avancent très doucement mais qu’ils avancent […]. Donc, la seule réelle inquiétude concerne le village. Les autorités s’étaient engagées à faire du préfabriqué, à l’instar de ce qui s’était passé à Abidjan, en 2017 […]. Aujourd’hui, nous sommes à un an des Jeux de 2023 et il y a une décision mais elle ne se traduit pas sur le terrain. Donc, nous avons toujours des incertitudes à ce sujet. Il faut absolument nous présenter une solution.
En évoquant les doutes sur les infrastructures, ceci met en relief prioritairement les terrains et autres salles se sport mais il faut aussi signifier que les jeux de la francophone exigent plus Parce que la capacité hôtelière à Kinshasa est très réduite. Il n’y a pas d’option B, en matière d’hôtellerie. Il nous faut une option ferme et sérieuse pour héberger les participant(e)s.
En attendant le prochain Conseil permanent de la francophonie (CPF), qui est prévu en octobre prochain, la directrice du Comité international des Jeux (CIJF) laisse planer un fort vent de doute sur les chantiers en construction.
Arsène Kayumba Bustany