Célébrée le 29 octobre de chaque année, la journée internationale des soins et de l’assistance, instaurée par les Nations-Unies sous la mouvance de la confédération syndicale internationale (CSI) il y’a quelques années, a pour objectif de réclamer une hausse des investissements publics dans l’économie des soins.
La Confédération Syndicale Internationale (CSI) exhorte l’ensemble des gouvernements à reconnaître les soins comme un droit humain et un bien public comprenant : le droit à dispenser, à recevoir des soins ainsi qu’à se soigner.
À l’occasion de cette journée, le Département National des femmes Travailleuses de la Confédération Syndicale du Congo en sigle CSC, conduite par sa Secrétaire Général, Madame Brigitte Sharadi Mukonkole, en synergie avec la délégation syndicale et la cellule Genre de la Chambre haute du parlement (Sénat) ont organisé, le 30 octobre, dans la salle de commissions du Palais du Peuple, une matinée d’échanges, d’information et de sensibilisation sur le 10 instruments de l’Organisation Internationale du Travail (O.I.T), contenus dans la lettre de proposition de soumission en lien avec l’économie de soins.
Peu connue par le délégué et l’ensemble du personnel de l’administration du Sénat, cette journée d’échanges et d’information a offert aux femmes de l’administration de la chambre haute du Parlement, l’occasion de mieux cerner les fondamentaux du syndicalisme; Faire de la convention 190 de l’O I.T sur la violence et le harcèlement au travail leur apanage ; vulgariser cette convention; Demander à la délégation syndicale d’associer le plus des femmes possible dans l’organisation de ses activités ainsi que conseiller aux femmes du sénat à s’impliquer d’avantage aux activités syndicales pour faire triompher l’idéal de la parité homme-femme au Sénat par la formation et la sensibilisation.
Dans son speech, le Secrétaire Général en charge de l’Administration du Senat, Monsieur Mukuala Bateke Jean, a encouragé les femmes à présenter leur candidature aux prochaines élections syndicales. Les femmes quant à elles, ont manifestées un grand intérêt à cette approche du Département National des femmes Travailleuses de la Confédération Syndicale du Congo, à travers les questions posées notamment sur le rôle qu’elles doivent jouer pour faire avancer la Convention 190 (C.190) de L.’O.I. T au Parlement.
Il sied à signaler que cette rencontre avec l’administration du Senat avait également pour but de nouer des alliances avec les syndicats les plus représentatifs à la chambre haute du parlement afin d’aider à éliminer la violence et faire avancer la convention 190 de l’O.I. T, car depuis 2013, la République Démocratique du Congo n’a ratifié aucune norme internationale en matière du travail.
À l’issu de cet atelier d’information et de sensibilisation, un communiqué final avec des résolutions claires a été publié.
Une journée qui a été une réussite grâce aux efforts fournis par le bureau du Sénat, à travers son Président, l’honorable Jean-Michel SAMA LUKONDE KYENGE.