« Nous n’avons pas la guerre au Congo. Nous voyons la guerre à la télévision. Nous sommes à Kinshasa, Lubumbashi, Mbandaka. C’est une situation à plus de 2.000km des institutions » une déclaration faite par l’inspecteur général des finances devant un parterre des investisseurs au forum de l’investissement de Houston aux États-Unis.
Depuis lors, les réactions se sont multipliées, très peu dans le sens de tolérer ou de tempérer les propos de Jules Alingete « Quel investisseur le prendrait au sérieux », avance un activiste des droits de l’homme soutenu de manière virulente « C’est inadmissible, Alingete a craché sur les morts causés par les atrocités à l’Est »,
Dans cette boulimie, le hasthag #AlingeteDemission a été initié avec comme « action politique que le peuple congolais doit absolument obtenir pour éviter de cracher sur la mémoire historique de nos morts. Mobilisons-nous! Trop c’est trop ! « , assène un internaute qui met en légende la fameuse vidéo de plus de deux minutes.
En revanche, plutôt philosophe, Benoît résidant au Nigéria pense qu’il faut prendre les propos de l’inspecteur des finances au sens propre du mot « il ny a pas de guerre mais de l’insécurité au Congo »
Après l’exposé et face au tollé médiatique créé, Jules Alingete a recadré ses propos sans les modifier « Je réaffirme que la RDC est un pays safe, il n y a pas de guerre au Congo en dépit de quelques poches d’insécurité créées à l’Est du pays par des groupes armés pilleurs de nos ressources (…) »
Ibrahim AB