Kolwezi : le secteur énergétique et son impact sur l’industrie minière au centre de la 40è plénière de l’IDAK

Le cadre du dialogue pour les investissements durables au Katanga, IDAK en sigle, a ouvert ce jeudi 21 juillet 2022, sa quarantième session. L’édition 2022 de ce cadre de dialogue se tient à Katebi Logde à Kolwezi, Chef-lieu de la province du Lualaba, du 21-22 juillet.

Ces assises accordent une attention particulière au secteur énergétique. Pendant deux jours, les acteurs du secteur public, privé et de la société civile venus de l’ex- province du Katanga et d’ailleurs vont réfléchir sur : « la libéralisation du secteur énergétique et son impact sur le développement économique et l’emploi dans le secteur privé ».

D’après les organisateurs de ce cadre de dialogue, le secteur minier reste depuis plusieurs décennies le cœur de l’économie congolaise et l’un des secteurs les plus prometteurs d’emploi pour de nombreuses personnes en République Démocratique du Congo.

Le secteur énergétique déjà libéralisé

La libéralisation du secteur énergétique est prônée par la Loi n°14/011 du 17 juin 2014. Celle-ci reste une opportunité qui offre une partie de la solution non seulement en comblant le déficit énergétique nécessaire pour l’industrialisation, mais surtout en incitant elle-même la création d’emplois. Au-delà  des ressources minières importantes dont dispose le pays, la RDC reste l’un des rares pays au monde dotés d’importantes ressources hydroélectriques. Son potentiel énergétique exploitable pour l’hydroélectricité est évalué à 774.000 GWh, soit 66% du potentiel de l’Afrique centrale, 35% du potentiel global du continent africain et 8% du potentiel de production annuelle mondiale. Pour arriver à maximiser son potentiel
énergétique inexploité, la RDC s’est dotée des cadres juridiques incitatifs pour les investisseurs publics et privés du secteur énergétique.

Selon les organisateurs de l’IDAK, Malgré ce fort potentiel, beaucoup des projets miniers n’ont à ce jour pas atteint la
production prévue selon les accords ou les contrats miniers avec la RDC en évoquant le problème de déficit énergétique. Ceci constitue des pertes, impacte l’économie et bloque les opportunités d’emplois directs ou indirects. Cependant, face aux différents défis du secteur énergétique en RDC qui pourrait être une solution de diversification et de développement économique, les principales préoccupations
seraient : 
• De quelle manière la RDC, grâce à son potentiel énergétique, peut-elle permettre aux investisseurs de s’installer pour accroitre les opportunités économiques et contribuer à la création d’emplois ? 
• Quelles sont les alternatives pour combler le déficit énergétique de l’industrie minière et autres secteurs ?
• Quelles pourraient être les opportunités d’emplois nationaux que pourraient engendrer la libéralisation du secteur énergétique dans le secteur privé et secteur minier en particulier ? 
• Quid des innovations de la Loi n°14/011 du 17 juin 2014 et de la mise en œuvre dee cette loi.

Objectifs
L’Objectif principal de cette plénière vise à jeter un regard prospectif, inciter, saisir des potentialités et opportunités pour l’essor économique en République Démocratique du Congo et les emplois des nationaux induits par la libéralisation du secteur énergétique.

Notons que ces assises ont été ouvertes par Madame Bijoux Kabwita, commissaire en charge de l’entrepreneuriat des jeunes du Lualaba et représentante personnelle de l’autorité provinciale.

Demester Maloba

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