Le porte-parole de la Monusco expulsé par le gouvernement congolais

La rupture est à son paroxysme entre la RDC et la Monusco ces dernières semaines. Le gouvernement congolais désapprouve les méthodes de travail du porte-parole de la Mission Onusienne et exige son départ dans un bref délai du territoire congolais.

Selon une correspondance signée par le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula « la présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaise et la MONUSCO en vue, non seulement du meilleur accomplissement du mandat confié à cette dernière par le conseil de sécurité des Nations unies. »

Matthias Gilmann enchaîne des « déclarations indélicates et inopportunes » qui ont occasionné des violences à l’Est causant les décès de 36 citoyens congolais. En pleine guerre contre les terroristes du M23, le porte-parole avait déclaré « Nous n’avons pas des capacités extensibles à merci. L’armée congolaise n’a pas des capacités extensibles à merci. Nous n’avons pas, contrairement à ce qui semble parfois sous-entendu dans vos questions, des milliers de militaires qui ne font rien. Tout le monde est mobilisé ».

En ce moment, le gouvernement congolais travaille sur un plan de transition pouvant aboutir à un retrait définitif des casques bleus à l’horizon 2024.

Bin Ibrahim B

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