Le journaliste et chroniqueur politique de CPL TV, Pero Luwara, déferle la chronique depuis le début de la semaine, suite à des propos à la limite injurieux, tenus à l’encontre du président de la République. C’est dans une vidéo court-métrage diffusée sur sa chaîne YouTube que celui-ci s’est lâché gravitant autour du mot « Pardon » à l’ancien président de la République, Joseph Kabila. Ses propos ont fait réagir plus d’un, même au sein de sa famille professionnelle.
Lucidement, des professionnels des médias ont à leur manière réagi à la vidéo choc de Pero Luwara. Si certains le condamnent avec véhémence, d’autres sont en revanche, modérés. Et l’ancien journaliste de Digital Congo ne manque pas de soutien dans ce tumulte qu’il s’est créé lui-même.
Léon Mulamba (ancien journaliste de la Radio Okapi) écrit : « Les limites de la liberté de presse c’est tout ce qu’il faut apprendre aux journalistes de la RDC ». Rachel Kitsita croit que son confrère a poussé le bouchon trop loin « La critique ne doit en aucun cas virer à des attaques personnelles et des propos irrespectueux envers l’institution « Président de la République « . Oui à la liberté d’expression. Non au Libertinage » réagit la DG d’Actu 30.
John Lungila, lui, voit les choses sous un autre angle et soutient son confrère. « Le Congo n’a pas besoin d’un Chef qui fait peur et écrase ceux qui ont une opinion contraire. Il faut des hommes qui ont le courage de lui dire des vérités en face, n’en déplaise à son parti politique et aux services de sécurité. Aucun français, américain, canadien ne peut quitter son pays comme Pero.» fait remarquer ce journaliste indépendant de la ville de Kinshasa. Un point de vue qui ne rime pas du tout avec celui Patrick Lokola, un autre chevalier de la plume et du micro, qui se reconnaît aussi critique à l’égard du Chef de l’État. « Nous critiquons tous le Président de la République, mais pas de cette manière-là », a-t-il noté.
Plusieurs sources rapportent que, Pero Luwara serait en cavale, aperçu premièrement en Zambie, puis aux USA. Au pays, un avis de recherche est lancé par le parquet général près la cour d’appel de Kinshasa/Matete.
Isaac-Robert B.