Lubumbashi : le Dr. Denis MUKWEGE surnommé « l’homme qui libère, restaure la dignité et redonne la vie à la femme »

La rédaction : 243(0) 895140048

Ce nouveau surnom a été collé au Dr. Professeur Denis MUKWEGE en remplacement de son ancien sobriquet de « l’homme qui répare la femme.

Lors d’une grande conférence-débat organisée ce mercredi 02 Mars 2022 dans la salle Monseigneur Tshibangu Tshishiku par l’université de Lubumbashi en collaboration avec le consulat de la Belgique, plusieurs questions et suggestions étaient au rendez-vous. Parmi les nombreuses questions adressées au conférencier, figure notamment celle de Madame Françoise Kat KAMBOL professeure à la faculté des sciences sociales de l’université de Lubumbashi.

Madame Kat Kambol a formulé sa question sur base du sobriquet de « l’homme qui répare la femme » attribué au Dr. Denis Mukwege par les réalisateurs Brackman et Thierry Michel du film documentaire retraçant les exploits du directeur général de l’hôpital de référence de Panzi à Bukavu. Cette participante dit n’avoir jamais été d’accord que le Dr. Mukwege soit surnommé « l’homme qui répare la femme ».

Cette éducatrice était curieuse de comprendre pourquoi Brackman et Thierry Michel ont surnommé le Prix Nobel de la Paix Denis Mukwege » l’homme qui répare la femme ». Cette appellation suscite en elle plusieurs interrogations. C’est notamment celles de savoir si la femme était devenue un objet, une machine ou un véhicule pour pouvoir la récupérer ?. Après toutes ses interrogations, Madame Françoise Kambol a tiré la conclusion.
« Au lieu d’appeler le Dr. Mukwege l’homme qui répare la femme, je propose qu’il soit appelé l’homme qui libère, restaure la dignité et qui donne la vie à la femme. Je pense que c’est ce qui le mérite » a-t-elle dit à Palmier Magazine

Et d’ajouter :

« Dieu merci !. Il m’a compris et m’a dit qu’il milite pour la dignité de la femme. Donc, je suis comblée aujourd’hui ». Sinon, précise-t-elle la lutte contre les violences faites à la femme c’est une lutte communautaire et le Dr. Mukwege a déjà ouvert une bonne piste permettant aux femmes violées de s’exprimer aisément.

L’arrivée à Lubumbashi du Prix Nobel de la Paix a été une satisfaction pour plusieurs participants à cette conférence.
« Depuis que le Professeur, Dr. Denis Mukwege a commencé ses actions par rapport aux violences faites à la femme, il a considéré que les viols que les femmes subissaient c’était une arme de guerre. C’est ce qui est réel.Je rêvais de tout ce temps de le voir en live. Pour moi c’est une belle occasion de le voir aujourd’hui. S’est exprimée cette enseignante de l’université de Lubumbashi.

« Je l’ai entendu et j’ai suivi son approche par rapport à ses actions. J’ai suivi comment les femmes violées sont prises en charge par son hôpital de Référence de Panzi pour pouvoir restaurer la dignité, la vie de la femme et lui donner encore l’espoir de vivre et j’étais très fière. » Conclut-elle.

Demester MALOBA

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