À l’Office Congolais de Contrôle, la clôture du mois de mars dédié aux droits de la femme, est intervenue ce mercredi 29 mars, dans la somptueuse salle polyvalente de de l’hôtel Béatrice, à Kinshasa. Le moment d’une grande solennité marqué par la présence de plusieurs personnalités du pays, administrateurs, directeurs, chefs de département de l’OCC et de plus de 200 femmes agents identifiées au sein de leur cadre habituel, l’Association des Femmes travailleuses de l’OCC, AFOCC.
Il est plus logique de reconnaître l’impact de la femme au sein de la société, et l’honorer est un devoir auquel l’Office Congolais de Contrôle ne se dérobe jamais. L’activité de ce jour en était la preuve irréfutable. Le mois de mars a beau être considéré comme « mois de la femme », gavé parfois des festivités abusives et vides de sens. À l’OCC, il n’en est pas ainsi. Les femmes réfléchissent, se remettent en question, et trouvent le moyen de s’améliorer pour le bien de leur entreprise et de la société congolaise en général. Voilà ce qui sous-tend la pertinence de cette journée. Pas une journée de fête, mais une matinée de réflexion basée sur le thème « La femme OCC pour un monde digital gage de la paix durable ».
Une activité riche en couleurs
C’est dans ce cadre si singulier que les femmes travailleuses de l’OCC ont passé les derniers instants du mois de mars. Présent à la cérémonie, le ministre du commerce extérieur, Jean-Lucien Busa, s’est présenté comme une personne « intimement liée à défense des droits de la femme » et reste convaincu que *« l’égalité de sexe doit effectivement être une réalité »*. Car pour lui, « il ne faudrait pas juger un être par son sexe, dans la société, il n’y a ni homme ni femme. Ce qui devrait distinguer les gens entre eux ce sont les compétences particulières de chacun ». Il a en outre, encouragé les femmes OCC à croire en elles et à briser le complexe, car « elles ont toutes les compétences pour briller ».
De son côté, la première d’entre les femmes OCC, la DGA Christelle Mwabilu a pris la parole sous une ovation colossale. Elle a exhorté les femmes de l’Office Congolais de Contrôle à une prise de conscience de leur potentiel, à cultiver plus de dignité, et à être constructives et bienveillantes pour contribuer efficacement à l’épanouissement de l’entreprise.
Le personnel féminin de l’entreprise « l’œil de l’État » a été convié à une série d’enseignements sur le numérique, sur leurs responsabilités dans la vie professionnelle. De brillants exposés rendus par des brillantes femmes qui avaient pour mission de permettre à l’Office Congolais de Contrôle de compter plusieurs femmes ouvertes et initiées au numérique. À ce sujet, la Directrice Générale Adjointe, Christelle Mwabilu, a d’ailleurs appelé le gouvernement à réduire la facture numérique, afin de faciliter la participation massive des femmes aux études des sciences technologiques et numériques.
Un partage du repas dans une ambiance contagieuse est venu boucler la boucle de cette activité qui restera longtemps dans la mémoire des femmes travailleuses de l’Office Congolais de Contrôle.
Isaac-Robert B