C’est la guerre déclarée entre Augustin Matata Ponyo et Modeste Bahati Lukwebo. Les deux personnages ayant pignon sur rue dans la sphère politique s’opposent viscéralement au sujet des arrêts de la cour de constitution.
L’ancien premier ministre, spécialisé en missive administrative, a félicité le speaker Assemblée Nationale à la suite de la plénière mouvementée du 22 avril dernier « vous avez dit en substance que les décisions de la cour constitutionnelle sont sans appel et ne peuvent discuter au parlement », paraphrase le sénateur qui évoque l’article 168 de la constitution qui précise que « les arrêts de la constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoire »
Dans le troisième paragraphe de la correspondance, Matata Ponyo rappelle les entorses de son collègue et président du Sénat « la cour constitutionnelle avait mal interprétée l’article 164 de la constitution », note l’élu des élus du Maniema dont les immunités ont été levées pendant un laps de temps dans le cadre du dossier à sa charge relatif à l’indemnisation des fonds des biens zarianisés.
Selon lui, il est clair que la contradiction est flagrante « au sommet de deux grandes institutions de la République ( Parlement et Cour Constitutionnelle ndlr) » avant de conseiller à Christophe Mbosso d’aider Modeste Bahati dans l’interprétation des arrêts de la cour constitutionnelle.
Augustin Matata dénonce l’injustice, le folklore politique et l’anti-démocratie dans le chef de Modeste Bahati Lukwebo président du sénat, or tous deux ayant oeuvré dans un même gouvernement il y’a quelques années.
Ibrahim AB.