Le changement climatique est aujourd’hui au centre des enjeux économiques, politiques et environnementaux. A cause duquel, les États sont appelés à poser des actions concrètes en vue d’éviter le cataclysme climatique planétaire. Face à la triple crise planétaire, changement climatique, pertes de la biodiversité et pollution, la République Démocratique du Congo se présente désormais comme « Pays solution. »
Pour quelle vision ?
D’après le Premier Ministre Congolais, la vision de la République Démocratique du Congo en matière de lutte contre les changements climatiques est de promouvoir une économie verte, résiliente et à faible émission de carbone. Pour y arriver, il faut penser à gérer rationnellement et durablement ses importantes ressources naturelles. Cette gestion garantie l’équilibre écologique et le bien-être social, économique, culturel et environnemental de sa population.
Dans son mot d’ouverture des travaux des scientifiques, le numéro un du gouvernement congolais a indiqué qu’il s’est avéré crucial de rassembler les scientifiques. Ces derniers sont spécialisés dans les questions des forêts, ressources en eau, changements climatiques, finances climatiques et des disciplines connexes.
A en croire le chef du Gouvernement, les réflexions des scientifiques ne se limiteront pas qu’au Bassin du Congo, mais s’étendront également aux autres bassins tropicaux de la planète notamment les bassins de l’Amazonie et de l’Indonésie, lesquels rendent les mêmes services écosystémiques à l’humanité, étant souvent confrontés à des problèmes similaires de protection et de préservation.
Le Premier Ministre s’est dit, par ailleurs, satisfait de la tenue d’un tel forum international des scientifiques sur les forêts du bassin du Congo et d’autres bassins tropicaux de la planète face aux changements climatiques. Ce forum se tient sous le haut patronage du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Sama Lukonde a dit espérer qu’au sortir de ce forum international, les options pratiques, politiques et scientifiques innovantes seront proposées. C’est en vue de renforcer la conservation et la sauvegarde de ces écosystèmes dans le but de garantir le développement socioéconomique pour les populations du Bassin du Congo qui, en tant que premiers gardiens de ces forêts, et de sa biodiversité, doivent en être les premiers bénéficiaires.
De l’ouverture à la visite de la tour à Flux
Juste après le lancement des travaux de la Pré-Cop-27, le cortège du Premier Ministre a pris la direction du site Congoflux à 13 kilomètres de Yangambi. Situé à Isangi où le Chef du gouvernement est allé visiter la tour à flux. Et, pour immortaliser cette journée scientifique sur les Changements Climatiques, le premier Ministre Sama Lukonde a planté un arbre de pricopsis elata , autrement dit afromozia dans ce site de la tour à flux.
Le choix de Yangambi, pour abriter ces travaux, se justifie notamment par la présence, dans cette localité du territoire d’Isangi, d’un important Institut national pour la recherche agronomique, INERA en sigle. Un réservoir d’une importante biodiversité mondialement reconnue.
La localité de Yangambi est située sur la rive droite du fleuve Congo, à 100 kilomètres, à l’ouest de la ville de Kisangani. Les 235 000 hectares de forêt autour de Yangambi ont été déclarés Réserve de biosphère en 1976, dans le cadre du Programme sur l’homme et la biosphère (MAB) de l’UNESCO. La Réserve de biosphère de Yangambi est l’une des principales aires protégées menacées par l’anthropisation dans la région.
Signalons que la Cop-27 réunira, du 07 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh en Égypte, les pays signataires de la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Palmier Infos/ Cellcom Primature