Félix Tshisekedi n’est pas prêt à boucler le chapitre de la dénonciation des ennemis de son pays, tant qu’ils n’auront déposé les armes et quitté les localités congolaises illégalement occupées. Ce mardi, au Palais de la Nation, le Chef de l’État a chargé le Rwanda devant le Pape François, arrivé à Kinshasa dans le cadre d’une visite apostolique placée sous le symbole de « la paix et réconciliation en Christ ».
Pour Félix Tshisekedi, _« Outre les groupes armés, les puissances internationales avides de minerais contenus dans notre sous-sol, commettent avec l’appui direct et lâche de notre voisin, le Rwanda, de cruelles atrocités, faisant ainsi de la sécurité le premier grand défi du gouvernement »_, précise-t-il, ajoutant qu’à _« la faveur du silence et l’inaction de la communauté internationale, plus de 10 millions de personnes ont déjà été atrocement arrachés à la vie »_.
Le président de la République a rappelé au souverain pontife qu’il n’a _« pas manqué de désigner les responsables et d’interpeller la communauté internationale lors de ma dernière intervention à la tribune des Nations Unies》_.
La visite du Pape François en RDC est évidemment historique, mais elle intervient tout de même dans un contexte sécuritaire délicat, marqué par plusieurs attentats à la bombe, des massacres perpétuels et l’occupation de plusieurs localités de l’Est de la RDC pour le M23.
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