Depuis de décennies, la partie est de la RDC est en proie aux groupes armés locaux et étrangers qui troublent la quiétude de la politique. Ces derniers tuent des civils à loisirs et brûlent leurs habitations, souvent sous les regards inoffensifs des forces de l’ordre. Une attitude complice pointée du doigt et louche aux yeux du président de la République
Les récentes exactions à Djugu dans la province de l’Ituri ont soulevé des interrogations sur l’efficacité de l’armée dans une région au mode militaire avec l’état de siège. C’est d’Abidjan en Côté d’Ivoire que le président Felix Antoine Tshisekedi a appris des ces tragédies.
Dans ses propos, il est direct « Notre armée y est pour quelque chose dans ce qui se passe dans l’est », avoue le chef de l’Etat qui pense que « notre police qui favorise parfois certaines choses qui amènent l’insécurité et bien d’autres choses à cause de sa complicité », insiste-t-il en évoquant des réformes qu’il compte initier.
Ibrahim B.