Décrété depuis un an dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri aux fins de permettre aux FARDC de mener des actions de grande envergure et en fin avec l’insécurité dans cette zone, l’état de siège en est encore loin de donner des retombées positives espérées. Pire, les chiffres qui l’accablent peuvent étonnement conclure qu’il n’aura servi à pas grand-chose. Les meurtres des civils sont toujours en hausse, bien plus qu’avant.
Selon les Nations Unies citées dans un rapport publié par Amnesty International, le nombre de personnes civiles abattues dans les deux provinces ( Ituri et Nord-Kivu )sous état de siège a doublé en une année, comparativement aux données précédentes à disposition de cette ONG.
« Le nombre de victimes civiles dues au conflit armé dans la région a cependant plus que doublé en une année. Entre juin 2020 et mars 2021, 559 civils ont été tués dans le cadre du conflit armé au Nord-Kivu et en Ituri. Selon les Nations-Unies, il y a eu au moins 1.261 victimes civiles entre juin 2021 et mars 2022 », alerte Amnesty International.
Un an après l’instauration de l’état de siège par le Président de la République, les nouvelles des compatriotes tués, massacrés, des maisons incendiés et villages pillés n’ont pas tari. Plusieurs politiques plaident pour une redéfinition des stratégies, si la pas la levée de cet état de siège.
Isaac-Robert B.