La scène est à la fois surréaliste et contrastée. Après avoir fait près d’une année en télétravail, les employés de Twitter au Ghana ont enfin accédé pour la première fois à leur bureau physique. Euphorie de courte durée avant la plus désagréable de surprise.
En effet, quatre jours après leur retour élégant au travail, ces travailleurs du bureau Africain de Twitter ont constaté que l’accès à leurs emails professionnels et à leurs ordinateurs de travail était bloqué. Dans la foulée, ils recevaient à leur adresse personnelle un email qui leur notifiait leur licenciement. Une source interne rapporte que « la société réorganise ses opérations en raison d’un besoin de réduire ses coûts. C’est avec regret que nous vous informons que votre emploi prend fin en raison de cet exercice ». L’email en question fixe la date du licenciement au 4 décembre et dispense les employés de leurs fonctions pour le mois à venir. Et depuis, plus rien. Une confusion créée dans la foulée de la restructuration lancée par Elon Musk, qui a acquis la quasi-totalité de la plateforme.
L’entreprise californienne disposait déjà d’une relation turbulente avec les gouvernements en Afrique et en Inde, et les experts en technologie craignent qu’une main-d’œuvre réduite ne rende la plate-forme plus vulnérable que jamais à la désinformation et aux pressions politiques.
La société aurait également procédé à des réductions radicales en Inde, l’un de ses plus grands marchés. Il a licencié plus de 90% de son personnel dans la troisième économie d’Asie au cours du week-end, selon un Bloomberg rapport cette semaine, qui cite des sources anonymes.
Marc-Ernesto B.